Quoi de plus absurde que de répondre à l’injonction de la nouveauté quand elle se formule au travers d’une langue morte ? C’est peut être pour conjurer la fin du langage philosophique que je tente de manifester sa pertinence au travers de thèmes et d’objets issus du quotidien.

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De la forêt à la rue, exode mystique au quotidien.


« Le Petit Chaperon Rouge ferma les yeux et vit comme les rayons du soleil perçaient et dansaient à travers les arbres et combien les fleurs étaient belles. »[1]


Pour comprendre l’enjeu et l’ambition de cet essai, il faut d’abord comprendre ce que nous entendons à la fois par la forêt et par la rue. Ceux-ci ne doivent pas seulement être entendus comme des marqueurs géographiques ou des lieux physiquement définis. Bien plus que leur matérialité concrète évidente, la forêt, comme la rue est un motif symbolique essentiel pour définir l’espace humain. Et malgré leurs différences et leurs spécificités tangibles, il nous semble évident qu’elle remplit le même rôle dans le processus symbolique du rite initiatique. 


Etymologiquement, le mot français « forêt » viendrait du latin foris [2] qui signifie en dehors. La forêt se donne donc de prime abord comme extérieure, cette extériorité n’est pas seulement celle du foyer, mais également celle du monde civilisé et ordonné. En opposition à l’organisation et la gestion territoriale du bois, territoire exploité, du domaine comme réserve seigneuriale ou du jardin comme agrément, la forêt est ce territoire sauvage qui résiste à l’ordre et l’organisation rationnelle humaine. Virgile et Cicéron désignent également la forêt par le terme nemus. Ce terme, dérivé du mot nemo qui signifie personne nous en dit long quant au caractère profondément indéterminé de la forêt dont l’identité ne serait pas fixable. Elle est justement cette portion indéterminée du territoire correspondant en grec à l’opposition qu’il peut y avoir entre Pontos et Okeanos [3], la mer salée et navigable et l’océan primordial d’autre part. La forêt serait donc cette espace « premier » sans forme et sans détermination, en constant mouvement et échappant à l’administration humaine. Par conséquent, le jeune garçon soucieux de devenir un homme doit affronter le chaos et l’indétermination pour apprendre par lui-même les bienfaits de la civilisation qu’il quitte. Cet informe originel, c’est fondamentalement ce que les grecs désignaient par les Titans. Une terre sauvage, indomptable et qui échappe à la raison humaine, que ce soit par son désordre apparent ou par son gigantisme inquiétant. Une représentation moderne et grotesque de ces Titans nous est donnée avec Shadow Of the Colossus [4], où de gigantesques colosses sont les seules habitants d’une terre maudite par un dieu ancien.


La forêt est le repère des dieux chtoniens. Il est très intéressant de comprendre que cette personnification ou ce zoomorphisme de la nature sauvage est profondément liée à l’histoire culturelle humaine. Les restes les plus anciens que nous avons de ce que nous pourrions qualifier de culture ne sont-ils pas des fresques murales d’animaux sauvages chassés par les hommes, pour conjurer la peur de l’extérieur au sein même de leur propre foyer ? La forêt, plus qu’un lieu est une véritable structure symbolique qui s’oppose au foyer humain. L’activité humaine elle-même tend à transformer la forêt en bosquet, en clairière, en jardin, mais toujours, elle y met de l’ordre et en chasse l’ombre. En opposition à une rationalité lumineuse et structurante, la forêt est le lieu foisonnant de la spiritualité. De la tradition druidique, brahmanique au romantisme, la forêt est toujours ce refuge naturel d’un savoir ancien et ésotérique. Les formes verticales des arbres sont autant d’élans vers le ciel, mais qui par leur fourrure végétale, masque le ciel et filtre les rayons du soleil. Le savoir dans la forêt ne se donne pas de manière évidente et immédiate, il est tout à la fois, ombre, reflet et indice. Il n’y a donc pas véritablement de chemin méthodique là où la vérité ne se donne pas comme origine mais comme effusion. Toute vie de la forêt se donne comme indice du miracle de la vie sans jamais ne rien dévoiler. Bien mal venu serait l’espion qui croirait pouvoir voler un secret qui ne s’apprend pas. Dès lors, comment druides et poètes ont-il pu nourrir un autre espoir que celui d’un romantique abandon dans une nature sauvage qui à chaque instant manifeste son étrangeté ?


Le motif de l’arbre de la connaissance [5], assez couramment répandu quelque soit la culture est assez paradoxal par rapport même à la spiritualité de la forêt. Il évoque l’idée d’un centre de la forêt, et par là même, coupe toute idée d’absence de repère dans la forêt. Plus encore, il est un centre qualitatif qui supprime l’idée d’errance et de vagabondage pour lui préférer celle d’itinéraire et de chemin. Le rituel initiatique lui-même en est modifié. D’une certaine manière, il introduit une linéarité en opposition totale à la perte induite par le caractère labyrinthique de la forêt.


A ce titre, il est tout à fait essentiel de distinguer la forme symbolique de l’arbre et de la forêt. Un des contes au sein duquel la forêt joue le rôle le plus important est sans doute Le Petit Poucet [6]. C’est dans la forêt que Poucet et ses frères sont perdus et c’est grâce à sa ruse qu’il retrouve le chemin de la maison une première fois. L’itinéraire tracé et balisé en forêt s’apparente ainsi bien plus à une ballade qu’à une véritable épreuve, et c’est pourtant ce dont a besoin Poucet s’il veut se faire une place au sein de la fratrie. Cette épreuve arrive lorsque les parents vont le perdre une seconde fois et que Poucet ayant semé du pain blanc au lieu de cailloux découvre que les oiseaux ont littéralement picoré son chemin du retour.


Ce n’est qu’à ce moment que Poucet découvre véritablement la peur que lui inspire la forêt. La première nuit passée dans la forêt lui fait découvrir la peur envoutante qui nait à l’écoute des chants de la meute de loup. A aucun moment, Poucet et ses frères ne voient les Loups, rien ne semble indiquer qu’ils soient poursuivis par une meute, seule la peur fait naitre en eux cet angoisse du fantôme de la forêt qu’est le loup, que jamais on ne voit, mais que partout l’on suppose : 

« La nuit vint, et il s’éleva un grand vent, qui leur faisait des peurs épouvantables. Ils croyaient n’entendre de tous côtés que des hurlements de Loups qui venaient à eux pour les manger. » [7]

Tous les habitants de la forêt et la forêt elle-même sont désignés avec une majuscule : « le Bûcheron », « la Forêt », « les Loups de la Forêt », « les Oiseaux », comme tous les autres mots désignant une chose ou une personne réelle du conte, l’auteur prend le soin d’ajouter une majuscule, comme si au-delà de l’évidence signifiée par le mot, celui-ci renvoyait à un être véritable, comme pour conjurer la distance entre le langage et le monde. Le dédale d’arbres est le seul endroit où Poucet, bien qu’entouré de ses six frères se retrouve seul face à lui-même, et de cette solitude nait le courage vis-à-vis de l’existence, celui qui n’est ni une ruse, ni une astuce. Comme le suggère le concept de labyrinthe chez Nietzsche, en vérité, pour pouvoir se trouver, il faut d’abord se perdre. 

« Le solitaire

J’ai en horreur de suivre et de mener. Obéir ? Non ! Ni non plus – gouverner !

Qui n’est terrible pour lui-même n’inspire de terreur à personne :

Et qui inspire la terreur peut seul mener autrui !

J’ai déjà en horreur de me mener moi-même !

J’aime, tels les animaux de la forêt et de la mer,

Me perdre un long moment,

M’accroupir pour rêver dans un labyrinthe délicieux,

Me rappeler enfin à moi-même de loin,

Me – séduire moi-même pour revenir à moi. » [8]


L’errance en forêt provoque chez l’homme ce retour à lui-même qui seul peut lui permettre de passer à l’âge adulte. Ce passage est le moment où l’on confirme ou l’on infirme ce que l’enfant porte en germe. Soit l’homme assume alors l’enfant qu’il a été, soit il le nie. Mais sans ce choix, jamais il ne deviendra adulte. Le choix de Poucet, c’est de tuer l’ogre, cette figure du père qui dévore ces propres enfants. Basculé entre un père biologique, le bûcheron, faible et tourmenté par sa femme, et un père symbolique castrateur, dévoreur sa propre progéniture, Poucet choisit de s’affranchir par la ruse et l’audace de la tutelle paternelle. On ne manquera pas de relever les similitudes troublantes avec le mythe cosmogonique du meurtre de Chronos par Zeus, que celles-ci concernent le père-dévorant, une mère protectrice en la figure de la femme de l’ogre, ou le courageux dernier-né qui vient sauver la fratrie. Cette courte étude du motif de la forêt et de l’initiation au travers du conte du Petit Poucet nous révèle une structure symbolique de la forêt particulièrement intéressante. Elle se rattache par son caractère sauvage et indomptée de la materia prima, de Gaia, d’une nature pré-humaine. Renvoyant l’homme face à sa particularité et sa spécificité, elle le renvoie face au monde, comme unité cosmique organisée. La forêt apparait alors comme l’espace sacré dans lequel l’homme ne peut et ne doit intervenir. Libre à lui de s’aventurer jusqu’à elle, mais qu’il n’espère pas la souiller ou communiquer avec elle. L’homme se perd en elle jusqu’à se trouver, et il ne pourra pas quitter la forêt avant la fin de son rite initiatique. En ce sens, le mythe du bon sauvage et la réalité anthropologique des hommes qui réussissent à habiter la forêt ne font pas mentir ces observations. Que nous parlions de l’amérindien, du guarani ou du pygmée, tous ont une notion de forêt apprivoisée, et de forêt sauvage, de la même manière qu’ils différencient l’animal sauvage de l’animal domestiqué. La forêt s’oppose avant tout à la chaleur du domus. Le retour au foyer pour Poucet n’est que l’occasion d’apprécier cette chaleur réconfortante et rassurante en opposition à la froideur et à l’humidité forestière. Nous en venons donc à la seconde partie de notre travail. Ayant fait un point synthétique et non-exhaustif sur la question de la forêt, nous allons tenter de voir en quoi, dans nos paysages urbains modernes, la rue l’a supplanté comme lieu privilégié du rite initiatique.

La rue doit être comprise comme un espace de circulation entre différentes aires et différentes surfaces publiques ou privées : le lieu de résidence, l’école, le lieu de travail, la mairie… Si tous ces lieux sont clairement identifiables et sont des représentations habitées ou occupées par des personnes particulières, la rue elle, n’appartient à personne et n’est le lieu de personne. Il nous faut ajouter un détail à cette définition de la rue, en opposition à la voie ou à la route, la rue est urbaine. Elle est ce que nous entendons par l’anglais street. Elle est le lieu vide par lequel on accède à des lieux pleins, dotés d’une fonctionnalité particulière ou d’une signification propre. La rue est cet informe interstitiel.

Il convient dès lors de distinguer deux attitudes fondamentalement opposées relativement à la rue, soit on la traverse, soit on s’y promène. Cette traversée, ce motif du voyage s’achève avec l’arrivée à destination. La promenade est une errance où la fin n’est pas déterminée et où elle ne saurait se donner comme un point d’arrivée. Il est aisé de comprendre quel est le comportement de Travis, héros de Taxi Driver [9]. Vétéran du Vietnam, il écume les rues new yorkaises en déplorant leurs dépravations et leur corruption. Là où la forêt montrait l’extravagance de la nature et sa richesse prodigieuse à produire de la vie jusqu’à en cacher le ciel, la rue montre l’incroyable capacité de l’homme à produire des richesses pour ensuite les jeter à la rue en les condamnant. Ainsi, les déchets sexuels et moraux que sont les prostitués ou les dealers deviennent les cibles favorites de héros à l’individualité tellement forte qu’elle résiste à l’intégration sociale. Sans que nous ne puissions cacher notre sympathie à l’égard des justiciers des rues, ce poncif n’a rien d’original, il est assez largement hérité des héros qui peuplaient jadis les bois pour échapper à une structure sociale injuste dont ils venaient rétablir l’ordre. On ne pourra donc s’empêcher de penser à Robin des Bois ou à Guillaume Tell, ou encore aux 108 bandits du roman fleuve chinois Au bord de l’eau [10].


Rorschach, un personnage imaginé par Alan Moore pour les Watchmen [11] illustre particulièrement bien cette errance sans fin afin de lutter sans espoir de victoire contre la déchéance humaine qui emplit ce vide qu’est la rue. Cette croisade, contrairement à la quête initiatique qui se déroule dans la forêt ne se donne pas de fin. Cette conséquence correspond-elle à l’abandon de l’idée même d’horizon et d’accomplissement ? La nature pathologique du comportement du « super-héros » nous indique que plus qu’un rite, c’est une obsession qui le condamne à la rue. Mais la rue peut aussi être le lieu et l’objet de la quête. Le contrôle de la rue, c'est-à-dire la capacité d’en garantir ou non la libre circulation et la sécurité est aussi un des principaux ressorts narratifs des scénarios des beat-them-all qui ont abondé durant les années 1980.


Ainsi, Streets of Rage [12], par la qualité du background qu’il fournit offre une vision (arché)typique qui serait cliché si elle n’avait avec elle cette puissance symbolique caractéristique d’une oeuvre d’art. Exactement comme la foêt, la rue se donne sous mille visages parce qu’elle en a pas un seul de défini. Cette impression est constamment renforcée par la nuit dans laquelle sont baignées ces deux topos mythiques dans nos contes populaires et légendes urbaines. Mais ce n’est pas tout à fait une nuit noire qui règne dans ces lieux, mais une obscurité constante et entretenue par les lumières qui y restent visibles. C’est de cette obscurité comme conscience de l’absence de lumière que nait l’angoisse face à l’immensité indéterminée que sont ces endroits. La lumière qui fait naitre l’obscurité n’est jamais une luminosité directe émanant du soleil, elle est soit lunaire, soit filtrée par les arbres, le brouillard, la pollution, mais tous à leur manière manifestent une limite positive au lieu. L’évidence de ses frontières révèle manifeste à la conscience de manière indubitable de celui qui y entre l’impression de pénétrer de manière totale l’endroit. De sorte que du toucher à l’odorat, de la vue à l’ouïe en n’oubliant pas le gout, tous les sens de celui qui s’exile en forêt sont sollicités.

De la même manière, la rue se donne comme une extériorité irréductible, elle n’est le lieu de personne, d’où le fantasme constant de la conquérir. Si la rue peut s’habiter, elle n’est pas appropriable parce que faite d’embranchements, d’allées, de voies, de toits, d’égouts, elle échappe à toute idée de contrôle. On ne peut que se réjouir de voir que le peuple qui descend dans la rue réussit remarquablement bien à résister aux « forces de l’ordre ». Il est en revanche déplorable de constater que le libéralisme économique et la logique publicitaire ait réussi à violer littéralement cette non-possession fondamentale constitutive de l’espace même qu’est la rue. Jet Set Radio [13] illustre parfaitement ce conflit entre la liberté d’expression absolue et la privation de cette même liberté par une société qui sans interdire la liberté la confisque par le moyen économique.

La réappropriation de l’espace urbain passe par un marquage stylisé de celui-ci, le tag et le graffiti sont autant de prises de possession du territoire et de marquages temporaires puisque recouverts par les bandes rivales ou effacés par les forces de l’ordre. D’une certaine manière, les tags sont les petits cailloux blancs et plus encore les miettes de pain de notre époque moderne. Des repères et des signes qui placent l’individu en concurrence avec le reste des habitants de la forêt ou de la rue et qui finissent par disparaitre victime de l’occupation des autres individus. La forêt tout comme la rue aujourd’hui apparaissent bien comme ces endroits sauvages, pour ne pas dire des jungles ou chacun est livré au cours de son existence ordinaire dans une lutte plus ou moins violente avec les autres individus.

Le rite initiatique du voyage dans la forêt apparait aujourd’hui comme transfiguré bien qu’identique en nature dans le rite initiatique que fait vivre la rue à l’individu. C’est pourquoi il est tout à fait légitime de croire que celui qui a fait ses armes dans la rue, dans cet espace dangereux autant que sublime, est définitivement plus avancé que le novice, celui qui se résigne à ne pas se jeter dans cette lutte omnes contra omnium que sera sa vie d’homme. L’expérience initiatique du danger projette le jeune dans le monde des hommes. Si la rue comme paysage mythique et dangereux est bien cet espèce d’ailleurs moderne, alors il n’y a pas de différence notable entre l’agoge, l’adoubement du chevalier et l’expérience de la rue. Là où une communauté de cœur se forme entre les hommes de courage s’installe le respect entre les braves. Seulement, aujourd’hui, les tresantes [14], les tremblants bourgeois qui semblent avoir réussi à gagner le pouvoir justement parce qu’ils ont échappé à cette épreuve du feu qu’est l’expérience de la rue ne sauraient mériter le respect que seul le courage inspire. 


Crédits photographiques :

Sous-bois dans le département du Puy de Dôme, photographie prise en juillet 2004, par Hans « Spone » Lemuet.

Shadow of the colossus, artwork tiré du jeu vidéo éponyme de Fumito Ueda, sorti en 2005.

Yggdrasil, Peinture attribuée à Oluf Olufsen Bagge, peinte en 1847.

Le Petit Poucet, Gravue de Gustave Doré pour illustrer les Contes de Perrault, pour la première fois associés en 1867.

Taxi Driver, réalisé par Martin Scorsese,

Downtown New York, photographique prise en 1947, par Henri Cartier-Bresson.

Before Watchmen, écrit par Brian Azzarello et dessiné par Lee Bermejo en 2012.

Streets of Rage, capture d’écran du jeu développé par Noriyoshi Ohba sorti sur Megadrive, en 1991.

[1] GRIMM, Le petit chaperon rouge, GF Flammarion

[2] Cette origine étymologique est discutée. N’étant qu’un point de départ à notre réflexion, il est inutile de s’attarder sur la polémique.

[3] DESAUTELS, Dieux et mythes de la Grèce ancienne : la mythologie gréco-romaine, Les presses de l’université Laval, Canada, 2005.

[4] UEDA F, Shadow of the Colossus, Sony Computer Entertainment, Playstation 2, 2005.

[5] Que cet arbre soit l’arbre biblique ou d’autres versions païennes populaires plus ou moins hérités de légendes comme celle d’Yggdrasil

[6] PERRAULT, Contes, Le Petit Poucet, GF Flammarion, Paris, 2006.

[7] Ibid.

[8] NIETZSCHE F., Le gai savoir, « Plaisanteries, ruses et vengeances », GF Flammarion, Pais, 2000.

[9] SCORSESE M., Taxi Driver, Columbia, 1976.

[10] SHI NAI HAN, Au bord de l’eau, traduction Dars, Folio, 1997.

[11] MOORE A., GIBBONS D., Watchmen, DC Comics, 1986.

[12] Streets of Rage, SEGA, Megadrive, 1991.

[13] Jet Set Radio, SEGA, Dreamcast, 2000.

[14] Les peureux, les spartiates exclus des homoioi pour leur lâcheté au combat.