Quoi de plus absurde que de répondre à l’injonction de la nouveauté quand elle se formule au travers d’une langue morte ? C’est peut être pour conjurer la fin du langage philosophique que je tente de manifester sa pertinence au travers de thèmes et d’objets issus du quotidien.
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dimanche 17 mars 2013
Un sandwich contre de la pub?
Comme je l'ai appris dans Usul (http://www.jeuxvideo.com/chroniques-video/00000345/3615-usul-le-marketing-00111429.htm) ce matin, j'ai eu l'occasion d'apprendre que God of War Ascension pour se faire promouvoir offrait un sandwich en l'échange d'un message publicitaire posté sur Facebook ou Twitter.
Le domaine publicitaire, de plus en plus intrusif et de plus en plus insolent va jusqu'à échanger de la nourriture pour instrumentaliser les dalleux que nous sommes et les transformer en relais publicitaires.
Non seulement le marché nous vend sa merde, mais il nous faut qui plus est, assurer la promotion de cette merde et se réjouir d'avoir la chance unique de participer à la promotion en faisant de nous les complices d'une telle initiative. Le tout participatif qui nous invite à donner notre avis sur chaque chose montre ici très clairement ses limites. Il y a assez d'argent et son pouvoir est assez grand pour tous nous acheter, transformer en marchandise le virtuel est la dernière conquête des publicitaires.
En effet, le temps du jeu, temps libre par excellence était le seul encore inaccessible, jusqu'à il y a peu, à l'écrasante tyrannie de l'utilité. Content d'avoir réduit la liberté du prolétaire à son minimum, il faut désormais contrôler ce par quoi il se libère et petit à petit, étouffer cette virtualité libératrice en la transformant en une prolongation du marché du travail.
Inscription dans un marché d'échange de l'objet, Diablo III et hôtel des ventes.
Rentabilisation du temps consacré au jeu, recherche du farm optimal dans World of Warcraft ou Diablo
Non seulement le marché nous vend sa merde, mais il nous faut qui plus est, assurer la promotion de cette merde et se réjouir d'avoir la chance unique de participer à la promotion en faisant de nous les complices d'une telle initiative. Le tout participatif qui nous invite à donner notre avis sur chaque chose montre ici très clairement ses limites. Il y a assez d'argent et son pouvoir est assez grand pour tous nous acheter, transformer en marchandise le virtuel est la dernière conquête des publicitaires.
En effet, le temps du jeu, temps libre par excellence était le seul encore inaccessible, jusqu'à il y a peu, à l'écrasante tyrannie de l'utilité. Content d'avoir réduit la liberté du prolétaire à son minimum, il faut désormais contrôler ce par quoi il se libère et petit à petit, étouffer cette virtualité libératrice en la transformant en une prolongation du marché du travail.
Inscription dans un marché d'échange de l'objet, Diablo III et hôtel des ventes.
Rentabilisation du temps consacré au jeu, recherche du farm optimal dans World of Warcraft ou Diablo
Inscription de la publicité réelle au sein du jeu, pour plus de réalisme nous dit on, sans contrepartie réelle pour celui qui a à supporter cette intrusion publicitaire. Fifa, j'en passe et des meilleurs.
La perspective nouvelle du cloud gaming doit aussi nous inquiéter, si l'émulation du jeu vidéo se passe à distance,
La perspective nouvelle du cloud gaming doit aussi nous inquiéter, si l'émulation du jeu vidéo se passe à distance,
qu'est ce qui nous assurera du contrôle des flux d'informations ? (mettant ainsi la CNIL au devant d'un beau problème éthique et juridique)
qu'est ce qui nous permettra d’empêcher la diffusion intempestive de publicités durant le jeu ?
Est ce que la belle parenthèse du jeu comme pratique libératoire n'est elle pas bel et bien, en train de vivre ses derniers jours?
Est ce que la belle parenthèse du jeu comme pratique libératoire n'est elle pas bel et bien, en train de vivre ses derniers jours?
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