Quoi de plus absurde que de répondre à l’injonction de la nouveauté quand elle se formule au travers d’une langue morte ? C’est peut être pour conjurer la fin du langage philosophique que je tente de manifester sa pertinence au travers de thèmes et d’objets issus du quotidien.

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jeudi 27 mai 2010

Chronique posthume d'un héros de l'ordinaire...


Il est de par le monde de ces héros qui passent sans même que l'on ait eu le temps d'écrire leur mythe. David Dominguez fut un de ceux là, le mirage d'une étoile filante dans le lointain. Déjà éteint, et pourtant on continue encore à percevoir sa lumière. David Dominguez n'existe plus, pourtant, le net parle encore de lui. David Dominguez ne chante plus, le net est inondé de ses chansons. David Dominguez ne parle plus, le net nous rappelle ses paroles.

Il faut avoir le coeur bien sec pour regarder un tel phénomène avec cynisme. Ce serait oublier qu'avant d'être freak, il fut un homme. Nous ne reviendrons pas sur le passé tragique qui peut enfanter un tel personnage théatral, à mi-chemin entre la foire et le concerto. Le mystère, plus encore que l'exhibition stimule l'imagination au delà de la décence.

C'est pourquoi, plutôt qu'une minute de silence pour se recueillir sur la mort d'un anonyme, je préfère observer une minute de rêverie à la gloire d'une idole.

1 commentaires:

Anonyme a dit…

Je vois que vous suivez depuis longtemps notre idole, mais là encore je devine des intentions ambiguës. Ludo n'est pas prêt de mourir et il vous survivra certainement si vous persistez à ne pas comprendre son talent.