Quoi de plus absurde que de répondre à l’injonction de la nouveauté quand elle se formule au travers d’une langue morte ? C’est peut être pour conjurer la fin du langage philosophique que je tente de manifester sa pertinence au travers de thèmes et d’objets issus du quotidien.
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vendredi 13 août 2010
Puisque Brice Hortefeux a du temps à perdre pour porter plainte contre des rappeurs tout pourris...
Alors il faut brûler ce qu'il reste de Georges Brassens, le déchoir de sa nationalité et le renvoyer en Roumanie avec les gens du voyage dans un car d'auvergnats!
Heureusement, on peut penser que le gouvernement ne porte pas notre ami moustachu (enfin, je l'aime bien, la réciproque n'est pas prouvée) dans son immense panthéon culturel, puisqu'il fait semblant de ne pas connaitre cette chanson pourtant connu de tous (ceux qui s'intéresse un peu à la chanson française).
Au marché de Brive-la-Gaillarde
Entre "mort aux keufs" et ça, à part une tonne de talent et un peu de poésie, il n'y a qu'un pas...
Heureusement, on peut penser que le gouvernement ne porte pas notre ami moustachu (enfin, je l'aime bien, la réciproque n'est pas prouvée) dans son immense panthéon culturel, puisqu'il fait semblant de ne pas connaitre cette chanson pourtant connu de tous (ceux qui s'intéresse un peu à la chanson française).
Au marché de Brive-la-Gaillarde
À propos de bottes d'oignons,
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpaient un jour le chignon.
À pied, à cheval, en voiture,
Les gendarmes mal inspirés
Vinrent pour tenter l'aventure
D'interrompre l'échauffourée.
Or, sous tous les cieux sans vergogne,
C'est un usag' bien établi,
Dès qu'il s'agit d'rosser les cognes
Tout le monde se réconcilie.
Ces furies perdant toute mesure
Se ruèrent sur les guignols,
Et donnèrent je vous l'assure
Un spectacle assez croquignol.
En voyant ces braves pandores
Être à deux doigts de succomber,
Moi, j'bichais car je les adore
Sous la forme de macchabées.
De la mansarde où je réside
J'excitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides
En criant :"Hip, hip, hip, hourra !"
Frénétiqu' l'une d'elle attache
Le vieux maréchal des logis
Et lui fait crier : "Mort aux vaches,
Mort aux lois, vive l'anarchie !"
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne d'un de ces lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu'elle serre comme un étau.
La plus grasse de ces femelles
Ouvrant son corsage dilaté
Matraque à grands coups de mamelles
Ceux qui passent à sa portée.
Ils tombent, tombent, tombent, tombent,
Et s'lon les avis compétents
Il paraît que cette hécatombe
Fut la plus belle de tous les temps.
Jugeant enfin que leurs victimes
Avaient eu leur content de gnons,
Ces furies comme outrage ultime
En retournant à leurs oignons,
Ces furies – à peine si j'ose
Le dire tellement c'est bas –
Leur auraient même coupé les choses,
Par bonheur ils n'en avaient pas.
Georges Brassens.
Je cite, mais je ne suis pas l'auteur de ces mots, (parce que je veux pas aller en prison, même s'il parait qu'on apprend à lire là bas!) :
En voyant ces braves pandores
Être à deux doigts de succomber,
Moi, j'bichais car je les adore
Sous la forme de macchabées.
Entre "mort aux keufs" et ça, à part une tonne de talent et un peu de poésie, il n'y a qu'un pas...
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