Quoi de plus absurde que de répondre à l’injonction de la nouveauté quand elle se formule au travers d’une langue morte ? C’est peut être pour conjurer la fin du langage philosophique que je tente de manifester sa pertinence au travers de thèmes et d’objets issus du quotidien.
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samedi 12 février 2011
Predator 2
Aujourd'hui, jour du bon gros navet qui tache :
Predator 2
Alors déjà, quelle idée saugrenue de faire une suite à Predators 2?
Prenons quelques exemples :
Predator 2
Alors déjà, quelle idée saugrenue de faire une suite à Predators 2?
Prenons quelques exemples :
Rambo 1 : un film sublime sur le cas de conscience de l'Amérique en ce qui concerne la guerre du Vietnam et le sort réservé à ceux qui ont été combattre pour leur pays, livré aux souvenirs traumatiques du champ de bataille et incapables de reprendre leur vie normale.
Rambo 2 : Retour dans la jungle, Rambo redevient un béret vert sans intérêt.
Rocky 1 : Un film sur un tocard, un peu boxeur à ses heures, vaguement analphabète et laissé pour compte du rêve américain moqué par un célèbre boxeur au palmarès aussi garni que son ego.
Rocky 2 : Rocky est devenu une star idolatrée par tous et qui doit remonter sur le ring pour se venger de la défaite qu'il a essuyé contre Apollo Creed.
Predator 1 : un excellent film, riche de deux mouvements différents, dans un premier temps une montée en puissance de l'équipe mercenaire qui plie en deux l'armée illégale colombienne et dans un second temps, le combat du petit groupe contre le Predator, un terrible extraterrestre qui les traque pour mieux les abattre.
NOTA BENE, le serrage de pogne le plus viril de toute l'histoire du cinéma :
Alors pourquoi faire un Predator 2 ? Pour montrer qu'en ce qui concerne les suites, on peut toujours faire pire, plus encore si on prend le soin de choisir des acteurs différents, si possible bien pourris. Vous faites un pitch moisi genre "Guerre des Gangs" contre la police avec des chicanos ou mexicos défoncés au crack prêts à en découdre et une équipe d'intervention de choc et de charme venue remettre de l'ordre dans une ville perdue. Jusqu'à ce que des jamaïcains trop vaudoo viennent y mettre leur grain de sel et se font découper par le Predator on ne savait rien de lui. On sait maintenant qu'il considère les criminels comme des trophées. Alors que le capitaine Mike Harrigan enquête, il est mis à l'écart par les fédéraux, seulement, on ne la lui fait pas à Mike, alors il rentre en guerre contre à peu près tout le monde, les fédéraux, les cartels, les jamaïcains, les mexicains, les voyous de seconde zone et enfin le Predator.
Brice Hortefeux en Predator, moi ça me donne du rêve!
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