Quoi de plus absurde que de répondre à l’injonction de la nouveauté quand elle se formule au travers d’une langue morte ? C’est peut être pour conjurer la fin du langage philosophique que je tente de manifester sa pertinence au travers de thèmes et d’objets issus du quotidien.
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vendredi 4 mars 2011
L'Histoire sans Fin
"Pour qui me prends tu gamin ? Pour ton ami ? Méfie-toi ! Avec toi je ne fais que passer le temps. Et maintenant tu ne peux même pas t'en aller. Je te retiens avec ton espoir. Mais pendant que je te parle, le Néant resserre son étau autour de la Ville Fantôme et bientôt il n'y aura plus d'issue.
[...]
"As tu vu le néant, gamin ?
- Oui, de nombreuses fois.
- Comment est ce que ça se présente ?
- C'est comme si on était aveugle.
- Bon, eh bien, une fois que vous êtes dedans, le néant adhère à vous. Vous êtes comme une maladie contagieuse qui rend les hommes aveugles, si bien qu'ils ne peuvent plus discerner l'apparence de la réalité. Sais-tu comment on vous nomme là bas ?
- Non, murmura Atréju.
- Mensonges ! " glapit Gmork.
Atréju secoua la tête. Tout son sang s'était retiré de ses lèvres.
"Comment est ce possible ? "
Gmork se délectait du désarroi d'Atreju.
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