dimanche 12 juin 2011
Je cautionne la Palme d'Or!
Habituellement, je n'aime pas voler au secours de la victoire, mais je dois avouer que devant mon manque de respect quasi systématique de toute autorité institutionnelle, je dois reconnaître à Cannes cette année le génie d'avoir su reconnaître une oeuvre courageuse et passionnante : Tree Of Life.
Un film d'où toute narration semble évanouie avec pour seule histoire, une succession de séquences sur le cycle de la vie. Sans nous coller le noir, Malick nous rappelle la dure réalité de l'existence et sa fragile survie. C'est son évanescence, sa légèreté, qui s'opposant à la puissance du sentiment humain est à l'origine du drame tragique de la vie humaine. Comment la vie, après une infinie succession de génération produit encore du miracle, de l'unicité et de la nouveauté, alors que tout semble se répéter, rien n’apparaît aussi unique que notre histoire intime et personnelle.
De quoi attiser l'instinct paternel qui point en moi!
Spéciale cacedédi aux fils de putes qui ont discuté pendant le film!
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