Quoi de plus absurde que de répondre à l’injonction de la nouveauté quand elle se formule au travers d’une langue morte ? C’est peut être pour conjurer la fin du langage philosophique que je tente de manifester sa pertinence au travers de thèmes et d’objets issus du quotidien.

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mardi 26 février 2013

Doxa

Qu'est ce que vulgariser ? 

Est ce transformer de belles choses en de la vulgarité ?
Faire d'un "Va, je ne te hais point" un "Je t'aime, putain, merde!" ?

Est ce faire descendre la culture des élites vers les prolos incultes ?
Emmener les jeunes de la Courneuve au Louvre ?

Non, point du tout, vulgariser, c'est réussir à transformer ce que l'on considère comme inaccessible  confus, complexe en quelque chose que n'importe qui, en supposant sa bonne volonté peut comprendre. Le vulgarisateur, c'est celui qui croit qu'il faut s'efforcer de dépouiller la connaissance de son jargon et de ses technicités stériles pour le faire partager au plus grand nombre, c'est donc nécessairement un homme qui prend parti pour les hommes du peuple contre les bourgeois soucieux de conserver leur pouvoir. Le vulgarisateur brise la connaissance comme trophée symbolique du pouvoir pour l'offrir aux hommes. Acte prométhéen par excellence, il faut donc voler aux dieux pour donner aux hommes !


CQFD : le vulgarisateur est un Robin des Bois !


Gros pouce à toi, mec !

1 commentaires:

Bernard a dit…

Et t'aimes pas Michel Onfray? tsss... Schyzo de la pensée mondaine.