Quoi de plus absurde que de répondre à l’injonction de la nouveauté quand elle se formule au travers d’une langue morte ? C’est peut être pour conjurer la fin du langage philosophique que je tente de manifester sa pertinence au travers de thèmes et d’objets issus du quotidien.

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dimanche 20 février 2011

Aujourd'hui, j'ai acheté un disque...




        J'ai honte de le dire, mais je n'achète plus de cd. Enrichir les ayants droits et les héritiers qui n'ont autre talent d'être nés d'un génie ne m'intéresse pas. Ce n'est pas tant de moi que j'ai honte, mais surtout de l'état de la culture. Je n'achète pas parce que je ne le veux pas, mais simplement parce que rien n'a l'air de le mériter, et aussi parce que la fainéantise et le dédain généralisé ont violé ma naïve curiosité. Rien n'est meilleur que l'opportune surprise produite par une première écoute inattentive dont on attend autant qu'un jet de pièce dans une fontaine. Et pourtant, parfois, le miracle, sans trop s'annoncer surprend et frappe de sa gauche puissante, et sonné, dans les secondes qui suivent l'esprit séduit, je me suis rué sur Amazon. Oui, promis, la prochaine fois, dans mon effort de me réconcilier avec le monde, j'irais le chercher chez le disquaire. Mais je n'en suis pas encore là, il est trop tôt pour sortir, et je dois cuver mon vin de messe.

1 commentaires:

Unknown a dit…

Merci Sam, t'es peut être meilleur disquaire que barbare dans Diablo II finalement!