Quoi de plus absurde que de répondre à l’injonction de la nouveauté quand elle se formule au travers d’une langue morte ? C’est peut être pour conjurer la fin du langage philosophique que je tente de manifester sa pertinence au travers de thèmes et d’objets issus du quotidien.

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mardi 31 janvier 2012

Barney Stinson

Je n'aime pas les séries.
Je n'aime pas avoir rendez vous avec ma télé.

Mais quand la série est disponible à loisir sur Internet (ouhou, je hack des séries, je suis trop un rebelle, Hadopi, fouettes moi!) et qu'un épisode ne dure pas plus de vingt minutes, on peut à peu près dire que c'est compatible avec ma consommation télévisuelle.

Pourtant, il est un personnage, que dis-je, un héros, une légende, un mythe, un dieu, pareil à nul autre c'est Barney Stinson!


Concevoir un personnage aussi cynique mais aussi drôle confine au génie créatif. Prenez un personnage plein de mystère, (huit saisons plus tard, on ne sait toujours pas quel est son travail), ajoutez lui un talent spontané pour attirer la gueuse et un sens de la répartie absolument OUFISSIME et vous obtenez un personnage Awesooooooooooome! Et si encore l'acteur était mauvais, on pourrait encore réussir à ne pas tomber sous le charme d'un tel chacal, mais il n'en est rien, Neil Patrick Harris sait danser, chanter, bouger et je suis même certain qu'il sait faire des pancakes! C'est simple, Barney est tellement cool que dans un élan d'amour et de générosité incroyable, il a choisi de nous faire profiter de ses conseils grâce au Bro-Code, sorte de livret de recettes pour attraper la gonze en cinq leçons, à ne partager qu'entre frangins. En un mot, comme en cent : Barney Stinson est un modèle pour nous tous.

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