Quoi de plus absurde que de répondre à l’injonction de la nouveauté quand elle se formule au travers d’une langue morte ? C’est peut être pour conjurer la fin du langage philosophique que je tente de manifester sa pertinence au travers de thèmes et d’objets issus du quotidien.

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mercredi 14 mars 2012

The Walking Dead

Aujourd'hui je prendrais ma plume pour honorer, autant que faire ce peut, une série qui existe depuis deux ans déjà, je veux parler de The Walking Dead. Alors que le film de zombie semble éprouver ses limites et qu'après avoir été décrié par les cinéphiles, il est malmené par les caricatures, il se renouvelle par un changement de format sous la forme d'une série consacré à la survie d'un petit groupe d'hommes au milieu de ce merdier de viande putréfiée.

Des personnages hauts en couleurs à la psychologie travaillée, des maquillages saisissants et scénario bien ficelé concourent à produire une série remarquable. En disant cela, il faut immédiatement émettre un bémol, les contraintes propres à la télévision et les exigences financières des producteurs fait parfois durer les épisodes plus que de raison et des longueurs parfois pénibles alourdissent ce qui aurait pu être un chef d'oeuvre.

On sait à quel point le rythme est essentiel dans les films d'horreur, celui ci ne déroge pas à la règle, entre une première saison consacrée à l'exode et une deuxième saison consacrée aux difficultés entre les hommes, les enjeux scénaristiques glissent du danger que représentent les zombies à la difficulté de vivre dans un monde où l'humanité semble se faire la malle en même temps que les repères moraux.

Rarement une série a réussit, je crois, à soulever des dilemmes éthiques aussi profonds, aussi loin que ma mémoire s'en souvienne, il faut remonter à Fallout (sans distinction d'épisode) pour pouvoir sentir le poids moral d'une décision.

Spéciale cacedédi à mon héros préféré
à moitié Nazi (c'est mal), à moitié boy scout, c'est Daryl!


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