Quoi de plus absurde que de répondre à l’injonction de la nouveauté quand elle se formule au travers d’une langue morte ? C’est peut être pour conjurer la fin du langage philosophique que je tente de manifester sa pertinence au travers de thèmes et d’objets issus du quotidien.
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mardi 1 février 2011
La VIE en 3D!
J'ai vu The Green Hornet, et j'ai acheté THE lunettes 3D de la mort. Ça n'a malheureusement pas été très efficace, non pas parce que le film était mauvais, mais parce que la 3D était aussi utile qu'un chat mort au milieu d'un terrain.
Oui, il faut même dire que le film est bon, un acteur chinois sur-fort, presque aussi bon que le divin Bruce Lee, un acteur américain détestable tout à fait dans l'esprit du héros qui doit tout à son acolyte et un super méchant très grou, joué par le seul acteur viable de la dernière daube de l'enfant terrible du cinéma Tarentino.
Ajoutez à ces bons acteurs une bonne dose d'humour potache, la gestion des codes narratifs de Gondry HIMSELF, un gros budget, et vous avez le divertissement rêvé pour passer deux heures dans une salle noire et humide, pleine de geeks et d'ados attardés.
L'histoire est simple, Green Hornet n'est pas un héros comme les autres, en réalité, il n'est même pas un héros, plutôt un sale fils de riche, Brit Reid, qui a la chance unique d'avoir parmi son personnel de maison un chinois fou-fou, super inventeur et artiste martial à l'occasion. Rêvant de devenir lui aussi un super héros, ultime gadget classieux quand on est un petit héritier plein aux as, Brit décide de former un tandem de choc avec son nouvel ami Kato...
Après tu peux toujours préférer avoir le sida et aller te regarder un film français plein de MST.
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