Quoi de plus absurde que de répondre à l’injonction de la nouveauté quand elle se formule au travers d’une langue morte ? C’est peut être pour conjurer la fin du langage philosophique que je tente de manifester sa pertinence au travers de thèmes et d’objets issus du quotidien.
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vendredi 4 janvier 2013
Le Cercle des poètes disparus...
Tout comme pour les livres, il est
des films dont on parle sans avoir savouré le gout exquis. J’aimerais m’attarder
sur un de ces films dont la qualité ne m’a jamais semblé suffisamment interrogée.
Ce qui signifie au moins deux choses :
On a tenu pour bon quelque chose de peu connu et donc de peut-être
mauvais
On a tenu pour bon quelque chose qui est peut être meilleur
Lorsque le film en question a fait
école et qu’il a provoqué un tas de réécriture, allant du bénéfice pédagogique
de la littérature à la salsa en passant par la capoeira,
il me fallait regarder
avec plus d’attention Le Cercle des
poètes disparus.
Dans un établissement qui exalte l’excellence,
la discipline, la tradition nous voyons quelques jeunes premiers, toute
ressemblance avec le Lauréat est
purement fortuite. Ces jeunes garçons, promis aux plus grandes carrières vont
rencontrer après milles et un professeurs ennuyeux leur nouveau professeur de
littérature qui va tenter de les intéresser à la poésie.
Comment intéresser ces esprits
pragmatiques de futurs banquiers, notaires, hommes politiques, administrateurs
à l’art subtil, désintéressé et purement esthétique de la poésie ?
Y’a même des imitations (racistes ?
mais on s’en fout) de chinois ! Que peut-on faire de mieux ? Et
aussi, le méchant qui trahit tout le monde, il est roux ! Comment on peut
faire mieux ?
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